Quand le vent faisait tourner les moulins, Trois siècles de meunerie banale et marchande au Québec
EAN13
9782896645503
Éditeur
Éditions du Septentrion
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Quand le vent faisait tourner les moulins

Trois siècles de meunerie banale et marchande au Québec

Éditions du Septentrion

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782896645503
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Dès le XVIIe siècle, les moulins à vent ne tardent pas à rivaliser avec les
moulins à eau, qui remplaçaient eux-mêmes les moulins à bras apportés par les
missionnaires et les premiers colons. Leur présence restera constante jusqu'à
la fin du Régime français, d'où le rôle indéniable exercé par ces bâtiments
durant plus d'une centaine d'années. Des changements importants attendaient
toutefois l'industrie de la farine. Les seigneurs canadiens et les hommes
d'affaires anglophones chercheront alors davantage à perfectionner les moulins
à eau, lesquels, grâce à la régularité et à la puissance du pouvoir
hydraulique, s'avéreront plus rentables. Ceux-ci profiteront également du
courant de recherche qui se développe aux États-Unis et en Angleterre vers
1780, afin de permettre aux moulins à eau de produire une farine de meilleure
qualité et en plus grande quantité. Le moulin à eau devait finalement
l'emporter. Distancés par les progrès technologiques, les moulins à vent
disparaîtront progressivement des campagnes, laissant les moulins hydrauliques
sans concurrents jusqu'à l'arrivée de la vapeur. Les régions privées de cours
d'eau au débit suffisant seront les dernières à ne pas pouvoir se passer de
leur service. Au Québec, on abandonnera vers 1860 la construction de ces
engins jugés dépassés. Ceux qui continuent de tourner après cette date
cesseront définitivement leur activité au début du XXe siècle. Dans cette
étude abondamment illustrée, Gilles Deschênes propose une vue d'ensemble de la
meunerie à vent au Québec, depuis le milieu du XVIIe siècle jusqu'au début du
XXe siècle : du mécanisme et du mode de fonctionnement du moulin à vent au
rôle du meunier, sans oublier les représentations de cet objet utilitaire dans
l'art, la littérature et les traditions populaires. À l'heure où les éoliennes
sont de plus en plus nombreuses dans le paysage québécois, n'est-il pas
opportun de se demander quel rôle le vent a joué dans le passé? Titulaire
d'une licence ès lettres et d'une maîtrise ès arts de l'Université Laval,
Gilles Deschênes a exercé la profession d'enseignant durant de nombreuses
années. Il a également occupé, de 1974 à 1979, un poste de planificateur en
interprétation de l'histoire à Parcs Canada. Depuis 1971, il a réalisé avec
son frère Gérald, architecte, divers travaux se rapportant aux moulins à vent
du Québec et destinés à mettre en valeur cette partie importante du patrimoine
industriel.
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