- EAN13
- 9791030000757
- Éditeur
- Presses Universitaires de Bordeaux
- Date de publication
- 02/02/2016
- Collection
- Corps de l'esprit
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La croyance et le corps
Esthétique, corporéité des croyances et identités
Jean-Marie Pradier
Presses Universitaires de Bordeaux
Corps de l'esprit
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791030000757
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
16.00
Nombre de pratiques profanes ou non qui constituent le champ de recherche en
ethnoscénologie s’inscrivent dans un système de croyances. Celles-ci se
définissent pour les individus et les communautés moins par rapport à une dosa
qu’à un habitus spirituel, éthique et esthétique où se retrouvent les
constituants de l’expérience sensible : textualité et transtextualité, oralité
– verbal art –, techniques du corps, danse, musicalité, ornementation,
polysensorialité, états émotionnels. Institutionnalisées, les croyances
composent des synesthétiques codifiées aussi pressantes sinon plus que les
doctrines dont la connaissance est souvent approximative. Les arts – au sens
large du terme – paraissent être intimement associés à l’expression
primordiale des croyances qui, en retour, nourrissent les imaginaires qui les
fécondent. La perception attentatoire de certaines formes artistiques par le
croyant ne serait-elle pas le contrecoup de cette symbiose des éléments
sensibles de la conviction ?
ethnoscénologie s’inscrivent dans un système de croyances. Celles-ci se
définissent pour les individus et les communautés moins par rapport à une dosa
qu’à un habitus spirituel, éthique et esthétique où se retrouvent les
constituants de l’expérience sensible : textualité et transtextualité, oralité
– verbal art –, techniques du corps, danse, musicalité, ornementation,
polysensorialité, états émotionnels. Institutionnalisées, les croyances
composent des synesthétiques codifiées aussi pressantes sinon plus que les
doctrines dont la connaissance est souvent approximative. Les arts – au sens
large du terme – paraissent être intimement associés à l’expression
primordiale des croyances qui, en retour, nourrissent les imaginaires qui les
fécondent. La perception attentatoire de certaines formes artistiques par le
croyant ne serait-elle pas le contrecoup de cette symbiose des éléments
sensibles de la conviction ?
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