- EAN13
- 9782251448763
- ISBN
- 978-2-251-44876-3
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 09/11/2018
- Collection
- BIBLIOTHEQUE SE
- Séries
- La magie naturelle (1)
- Nombre de pages
- 386
- Dimensions
- 19,4 x 12,7 x 1,9 cm
- Poids
- 355 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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1 - La Magie naturelle / De Magia naturali
Livre I : L'influence des astres
Jacques Lefèvre d'Étaples
Les Belles Lettres
Bibliotheque Se
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Le traité en six livres sur la magie naturelle écrit dans les années 1490 par le philosophe et théologien français Jacques Lefèvre d’Étaples est ici publié et traduit pour la première fois.
Le traité en six livres sur la magie naturelle écrit dans les années 1490 par le philosophe et théologien français Jacques Lefèvre d’Étaples († 1537) est ici publié et traduit pour la première fois. Élaboré à une époque où la magie et l’astrologie étaient interdites en France, cet ouvrage n’était pas destiné à être publié. L’auteur n’en mentionna jamais l’existence, et il ne fut découvert qu’au début du XXe siècle.
Fortement inspirée par les idées de Marsile Ficin et de Jean Pic de la Mirandole, la magie dont il est ici question tourne le dos aux invocations des esprits et ne recourt qu’aux « productions occultes de la Nature ». Elle s’appuie sur l’influence des astres, elle-même déterminée par le pouvoir des nombres émanant de la divinité. Le livre I décrit en détail comment « la force du ciel entraîne à sa suite les choses inférieures ». Il traite principalement de la médecine astrale, en indiquant les animaux, les plantes et les minéraux bénéfiques ou néfastes correspondant à l’influence de chaque planète, ainsi que leurs sympathies et antipathies. Aux vertus bienfaisantes de Jupiter et de Vénus s’opposent les ravages provoqués par Saturne, Mars ou la Lune.
Lefèvre n’hésite pas à proclamer que « le nom de la magie est saint et vénérable entre tous, car elle exhorte à fuir tout ce qui est mauvais, à attirer et à aimer tout ce qui est bon » ; à telle enseigne que Moïse, tout comme Pythagore et Platon, alla s’instruire chez les Chaldéens, et que les premiers adorateurs du Christ, comme le dit l’Évangile, furent les mages venus de l’Orient.
La publication de ce traité jette une lumière inattendue sur un auteur que l’on connaît davantage pour ses commentaires d’Aristote et ses traductions de la Bible en français que pour ses incursions dans le périlleux domaine de la philosophie occulte.
Le traité en six livres sur la magie naturelle écrit dans les années 1490 par le philosophe et théologien français Jacques Lefèvre d’Étaples († 1537) est ici publié et traduit pour la première fois. Élaboré à une époque où la magie et l’astrologie étaient interdites en France, cet ouvrage n’était pas destiné à être publié. L’auteur n’en mentionna jamais l’existence, et il ne fut découvert qu’au début du XXe siècle.
Fortement inspirée par les idées de Marsile Ficin et de Jean Pic de la Mirandole, la magie dont il est ici question tourne le dos aux invocations des esprits et ne recourt qu’aux « productions occultes de la Nature ». Elle s’appuie sur l’influence des astres, elle-même déterminée par le pouvoir des nombres émanant de la divinité. Le livre I décrit en détail comment « la force du ciel entraîne à sa suite les choses inférieures ». Il traite principalement de la médecine astrale, en indiquant les animaux, les plantes et les minéraux bénéfiques ou néfastes correspondant à l’influence de chaque planète, ainsi que leurs sympathies et antipathies. Aux vertus bienfaisantes de Jupiter et de Vénus s’opposent les ravages provoqués par Saturne, Mars ou la Lune.
Lefèvre n’hésite pas à proclamer que « le nom de la magie est saint et vénérable entre tous, car elle exhorte à fuir tout ce qui est mauvais, à attirer et à aimer tout ce qui est bon » ; à telle enseigne que Moïse, tout comme Pythagore et Platon, alla s’instruire chez les Chaldéens, et que les premiers adorateurs du Christ, comme le dit l’Évangile, furent les mages venus de l’Orient.
La publication de ce traité jette une lumière inattendue sur un auteur que l’on connaît davantage pour ses commentaires d’Aristote et ses traductions de la Bible en français que pour ses incursions dans le périlleux domaine de la philosophie occulte.
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