Autoportrait au roitelet; Lettres à T. W. Dickinson et aux soeurs Norcross, 1859-1886, Choix de poèmes, 1858-1880
EAN13
9782251452005
ISBN
978-2-251-45200-5
Éditeur
Belles Lettres
Date de publication
Nombre de pages
283
Dimensions
19,2 x 12,6 x 1,6 cm
Poids
300 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Autoportrait au roitelet; Lettres à T. W. Dickinson et aux soeurs Norcross, 1859-1886

Choix de poèmes, 1858-1880

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Voici ma lettre au Monde
Qui ne M’a jamais écrit –
Les simples Nouvelles que la Nature disait –
Avec une tendre MajestéEmily Dickinson
Emily Dickinson (1830-1886) passe sa vie à Amherst, dans la propriété familiale.Tombe amoureuse d’un révérend, qui s’enfuit. Elle écrit des poèmes, ne sait pas ce qu’ils valent (ou fait semblant), prend pour maître un gandin célèbre, Thomas Wentworth Higginson dont la bêtise – un siècle a passé – irradie comme un soleil. Les années filant, elle sort de moins en moins, signe ses lettres « Votre Élève », écrit encore quelques vers, s’intéresse à tout ce qui meurt.
Quand elle commence à écrire aux sœurs Norcross, en 1859, Louise a seize ans, Frances treize. Vingt ans plus tard, elles n’ont pas grandi, sont pour Emily les mêmes petites filles imaginaires. Loo a toujours seize ans, Fanny treize. « Je souhaite que nous soyons enfants, écrit-elle à son frère. Je souhaite
que nous soyons toujours enfants, comment grandir, je ne sais pas. »
La partie de la Correspondance ici traduite – Lettres à T.W. Higginson et aux sœurs Norcross – n’a pu l’être que grâce au remarquable appareil critique de l’édition américaine Harvard University Press. Les poèmes que l’on trouvera en seconde partie de volume parlent d’eux-mêmes.
Patrick Reumaux
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