La Femme au Moyen Age : Aristote contre l'Evangile - St Albert le Grand, St Thomas d'Aquin, St Bonaventure et Gilles de Rome
EAN13
9782204151306
ISBN
978-2-204-15130-6
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
CERF-PATRIMOINE
Nombre de pages
468
Dimensions
22,8 x 15,3 x 3,6 cm
Poids
682 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Femme au Moyen Age : Aristote contre l'Evangile - St Albert le Grand, St Thomas d'Aquin, St Bonaventure et Gilles de Rome

De

Cerf

Cerf-Patrimoine

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Les auteurs du Moyen Âge ne sont pas misogynes. Ils ne sont pas féministes non plus. Pourtant, l'image d'un Moyen Âge obscur ou idéal ne cesse de façonner les esprits, surtout concernant la femme. Une question pourtant est occultée lorsqu'il s'agit de traiter ce sujet. Celle du pourquoi. Pourquoi, alors qu'il y avait des reines et des abbesses, en est-on venu à dire dans les milieux universitaires qu'il ne fallait pas que la femme gouverne ? Pourquoi l'amitié avec la femme devient-elle une relation quasiment toxique dans la bouche de certains théologiens, alors que chez d'autres elle est la vocation originelle de l'homme ? Pourquoi la femme est-elle portée par les uns comme un exemple de vertu et par d'autres comme la pécheresse congénitale ? La plupart des historiens actuels répondent par une interprétation politique héritée des gender studies, mais ils masquent ainsi la véritable raison de cette mutation. Celle d'un bouleversement des outils d'interprétation du réel, qui va obliger les penseurs à choisir entre deux instances opposées sur la question de la femme : Aristote ou l'Évangile.Docteur en philosophie de l'université Paris-Sorbonne, François-Marie Portes est le directeur des études de la licence en Humanités, parcours Sciences politiques de l'Ircom de Lyon, où il enseigne l'histoire de la philosophie et la philosophie morale. Il est par ailleurs conférencier et chercheur au Laborem (laboratoire de recherche de l'Ircom).
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