- EAN13
- 9782940719464
- ISBN
- 978-2-940719-46-4
- Éditeur
- Balland
- Date de publication
- 15/06/2023
- Collection
- DOCUMENTS (1)
- Nombre de pages
- 260
- Dimensions
- 22,5 x 14 x 2 cm
- Poids
- 338 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Dans ce livre écrit à son retour de déportation, Max Goldman raconte ce qu'il a vécu dans les camps allemands. Il nous livre une description poignante du transport et de la vie dans les camps (Buchenwald et satellites) ainsi qu'une narration détaillée de la marche de la mort. Nous sommes à près de 80 ans de la fin de la guerre. Les années passant l'oubli s'installe. Il a paru important de rendre public ce document qui jusqu'à aujourd'hui était resté dans le strict cadre familial.
"Nous arrivons à Buchenwald, « Forêt des Hêtres », ainsi se nomme ce lieu, « mûrs » pour la Mort et le Four Crématoire : on n'avait guère besoin de nous faire passer par la Chambre à Gaz, il suffisait de laisser en quelque sorte s'éteindre le flambeau à peine vacillant de notre existence ; nous n'étions plus que de vrais moribonds, des spectres. Notre volonté, longtemps raidie en présence de l'ennemi, pour sauver la face de notre dignité, de notre amour-propre, tenant toujours tête à l'adversaire, tout cela, au cours de ce voyage où, enfermés, à l'écart de nos ennemis, n'étant plus pour eux un « spectacle », s'est effondrée d'un coup et dès notre arrivée à Buchenwald, plusieurs d'entre nous ne purent se ressaisir Ils s'éteignirent sans même avoir eu besoin de connaître de nouvelles épreuves, ils avaient leur « compte ». C'est ainsi que ce voyage a constitué pour beaucoup d'entre nous l'épreuve fatale"
Mon arrestation et mon transfert à Compiègne - Départ de Compiègne, l'arrivée au camp - Buchenwald, camp d'extermination - La foire aux travailleurs - La vie au camp - La déshumanisation - La société à Buchenwald - Notre résistance - Mes camps, sur la route, libération
"Nous arrivons à Buchenwald, « Forêt des Hêtres », ainsi se nomme ce lieu, « mûrs » pour la Mort et le Four Crématoire : on n'avait guère besoin de nous faire passer par la Chambre à Gaz, il suffisait de laisser en quelque sorte s'éteindre le flambeau à peine vacillant de notre existence ; nous n'étions plus que de vrais moribonds, des spectres. Notre volonté, longtemps raidie en présence de l'ennemi, pour sauver la face de notre dignité, de notre amour-propre, tenant toujours tête à l'adversaire, tout cela, au cours de ce voyage où, enfermés, à l'écart de nos ennemis, n'étant plus pour eux un « spectacle », s'est effondrée d'un coup et dès notre arrivée à Buchenwald, plusieurs d'entre nous ne purent se ressaisir Ils s'éteignirent sans même avoir eu besoin de connaître de nouvelles épreuves, ils avaient leur « compte ». C'est ainsi que ce voyage a constitué pour beaucoup d'entre nous l'épreuve fatale"
Mon arrestation et mon transfert à Compiègne - Départ de Compiègne, l'arrivée au camp - Buchenwald, camp d'extermination - La foire aux travailleurs - La vie au camp - La déshumanisation - La société à Buchenwald - Notre résistance - Mes camps, sur la route, libération
S'identifier pour envoyer des commentaires.