- EAN13
- 9782848761268
- ISBN
- 978-2-84876-126-8
- Éditeur
- Philippe Rey
- Date de publication
- 21/01/2011
- Collection
- Documents
- Nombre de pages
- 384
- Dimensions
- 22 x 14,5 x 2,3 cm
- Poids
- 420 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 920
- Fiches UNIMARC
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Carnets secrets d'un vieil amoureux
De Marcel Mathiot
Préface de Philippe Delerm
Philippe Rey
Documents
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Marcel Mathiot
Carnets d'un vieil amoureux
Édition établie par Claire Hauter et Bernard Fillaire Préface de Philippe Delerm
Du 1er janvier 1927 - il a 16 ans -, jusqu'à son décès en avril 2004, Marcel Mathiot a tenu ses carnets. Une page par jour, datée, titrée et écrite d'une belle plume. Cela pendant soixante-dix-sept ans ! Il parle de son métier de maître d'école fidèle aux principes de Jules Ferry - trente-huit ans dans un petit village d'Anjou, ou alors il évoque ses amourettes : " Je n'avais aucune aptitude à la fidélité. " Défilent aussi ses souvenirs de la guerre de 14, du Front populaire, la honte de son pacifisme aveugle avant et durant l'Occupation. Sur ses vieux jours, Marcel se plonge dans les livres d'Histoire et regrette d'en avoir enseigné les mensonges officiels. Il nourrit les carnets de ses lectures, de Montaigne à Kundera en passant par Voltaire, Anatole France, Romain Rolland, Apollinaire et les chanteurs poètes.
Le 23 janvier 2000, après soixante-huit ans de vie commune, Marcel perd sa femme et redevient " célibataire ". Les carnets lèveront le voile sur ses nombreuses et durables liaisons. " Je n'ai plus rien à cacher, je peux dire, écrire ce que je veux. " Toutes accourent après le décès de Geneviève, son épouse légitime : Hélène, " le grand amour de ma vie, le seul véritable " ; Mado, " la plus proche, la plus sensuellement connue " ; Lili, " la plus intelligente, celle avec qui j'aurais pu vivre raisonnablement " ; Emma, jeune femme de 35 ans, " qui me déclara un amour inattendu ". Marcel refuse de porter un costume de vieillard. " Avons-nous envie de devenir centenaire ? Pas vraiment. Avons-nous envie de mourir ? Pas du tout. " Il n'a acquis aucune sagesse. Tout au contraire, il est plus fringant, plus séducteur, plus viril qu'à 20 ans. Nulle perte de mémoire.
Écrit dans une langue admirable, ce document exceptionnel bouscule l'image asexuée du quatrième âge que l'on ne voit habituellement qu'au travers du prisme de la pathologie. Mais il est surtout une belle leçon d'amour de la vie de la part celui qui aima non seulement les femmes mais aussi la littérature, la gastronomie, l'humour, la nature. Un homme qui, jusqu'à la fin, refusa avec énergie la marque du temps, un homme définitivement " fait pour être jeune ".
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Carnets d'un vieil amoureux
Édition établie par Claire Hauter et Bernard Fillaire Préface de Philippe Delerm
Du 1er janvier 1927 - il a 16 ans -, jusqu'à son décès en avril 2004, Marcel Mathiot a tenu ses carnets. Une page par jour, datée, titrée et écrite d'une belle plume. Cela pendant soixante-dix-sept ans ! Il parle de son métier de maître d'école fidèle aux principes de Jules Ferry - trente-huit ans dans un petit village d'Anjou, ou alors il évoque ses amourettes : " Je n'avais aucune aptitude à la fidélité. " Défilent aussi ses souvenirs de la guerre de 14, du Front populaire, la honte de son pacifisme aveugle avant et durant l'Occupation. Sur ses vieux jours, Marcel se plonge dans les livres d'Histoire et regrette d'en avoir enseigné les mensonges officiels. Il nourrit les carnets de ses lectures, de Montaigne à Kundera en passant par Voltaire, Anatole France, Romain Rolland, Apollinaire et les chanteurs poètes.
Le 23 janvier 2000, après soixante-huit ans de vie commune, Marcel perd sa femme et redevient " célibataire ". Les carnets lèveront le voile sur ses nombreuses et durables liaisons. " Je n'ai plus rien à cacher, je peux dire, écrire ce que je veux. " Toutes accourent après le décès de Geneviève, son épouse légitime : Hélène, " le grand amour de ma vie, le seul véritable " ; Mado, " la plus proche, la plus sensuellement connue " ; Lili, " la plus intelligente, celle avec qui j'aurais pu vivre raisonnablement " ; Emma, jeune femme de 35 ans, " qui me déclara un amour inattendu ". Marcel refuse de porter un costume de vieillard. " Avons-nous envie de devenir centenaire ? Pas vraiment. Avons-nous envie de mourir ? Pas du tout. " Il n'a acquis aucune sagesse. Tout au contraire, il est plus fringant, plus séducteur, plus viril qu'à 20 ans. Nulle perte de mémoire.
Écrit dans une langue admirable, ce document exceptionnel bouscule l'image asexuée du quatrième âge que l'on ne voit habituellement qu'au travers du prisme de la pathologie. Mais il est surtout une belle leçon d'amour de la vie de la part celui qui aima non seulement les femmes mais aussi la littérature, la gastronomie, l'humour, la nature. Un homme qui, jusqu'à la fin, refusa avec énergie la marque du temps, un homme définitivement " fait pour être jeune ".
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