Lorsque l'appartement de Suzanne est cambriolé, c'est un véritable drame. Les voleurs emportent les journaux de son adolescence où elle avait consigné sa grande histoire d’amour avec Antoine, un écrivain qui avait 3 fois son âge. Suzanne qui avait enfoui, rangé cet ancien amour dans ses souvenirs va se décider à les sortir de sa mémoire et à en faire un roman pour laisser une trace de cette histoire, pour ne pas oublier cette période de sa vie.

Martin, la vingtaine, est livreur. Il s'abrutit dans le travail pour épuiser ses pensées. Il vit seul, isolé de sa famille et de ses anciens amis. Un jour, il découvre dans une poubelle une boîte contenant des carnets, ceux de Suzanne. À leur lecture, Martin va peu à peu sortir de sa torpeur, de sa dépression et renaître peu à peu.

C'est un roman qui parle des premiers émois amoureux, de l’adolescence, des secrets enfoui en soi… C’est aussi un texte qui parle de la force des mots, rythmé par les saisons et par une bande son géniale : Alain Souchon, Léonard Cohen, Barbara et Alain Bashung bien entendu…

Voici le quotidien d'un jeune garçon de 10 ans vivant dans un camps de réfugiés. Là-bas, les enfants et les adultes réfugiés n'ont plus de passé, il s'appellent M, E ou R et ont perdu leur famille. Ils sont retenus prisonniers de la misère du camp boueux dans des conditions plus que précaires car ils n'ont plus leur "livre de vie", de passeport qui serait le sésame pour reprendre le cours de leur vie.

C'est un texte très percutant et particulièrement glaçant. Il est difficile de ne pas s'émouvoir en lisant I, le narrateur de l'histoire qui, peu importe la situation, cherche à rendre ses amis heureux pour les détourner de l'horreur de leur situation. C'est un livre très humain et optimiste, à lire des 10 ans.

Voici l'histoire d'Aurore, une jeune fille autiste qui ne parle pas mais qui communique avec les autres grâce à une tablette sur laquelle elle écrit à la vitesse de la lumière.
Cette jeune fille a un pouvoir : elle peut lire toutes les vérités dans les yeux des gens.

La force du roman de Douglas Kennedy réside dans le fait que ce n'est pas un texte sur le handicap mais bel et bien un texte sur une héroïne qui utilise son trouble pour aider les autres. Et surtout, c'est un vrai roman d'aventure puisque le jour où Lucie, la meilleure amie de la sœur d'Aurore disparaît après avoir été harcelée à l'école, la jeune fille s'improvise détective pour la retrouver.

À lire et à faire lire dès 9 ans !

Haya vient de Syrie, elle a fui son pays et la guerre avec sa famille. Ils se sont installés en Bretagne, près de l'océan pour reprendre le fil de leur vie.
Elle va bouleverser le quotidien de Gabriel parce qu'elle est différente, parce qu'elle est magnifique.
Haya et Gabriel ont le même âge mais les grands yeux graves de la jeune fille montrent qu'ils n'ont pas vécu les même choses.
C'est l'intégration d'Haya dans sa nouvelle vie, loin de l'horreur de la guerre, que nous écrit joliment Cassandra O'Donnell.
C'est un petit roman émouvant et lumineux, très contemporain, à glisser entre toutes les petites mains dès 9 ans.

En lisant le premier roman d'Agathe Ruga, j'ai eu envie de porter une marinière, de cacher mes yeux derrière une frange, de boire du vin et du champagne, de retourner à la fac – cette période de la jeunesse si douloureuse et si constructive – et de réécouter France Gall, Serge Gainsbourg, Françoise Hardy, Jane Birkin, Jacques Dutronc...

Lu d'une traite, d'un souffle, voici un roman qui remue. La plume est franche, juste, crue parfois. Agathe Ruga peint magnifiquement bien la violence des sentiments et de la jeunesse.

"Sous le soleil de mes cheveux blonds" est un roman d'amours plurielles, de passions, de destructions, de reconstructions. C'est la peinture d'une génération, un tableau diablement réaliste et réussi.