Tu préfères être entouré de tes amis ou bien être seul ? Où peut-être les deux? Un très joli album qui fait la part belle à l’amitié, et qui s’amuse à laisser planer le suspense. Les saisons passent et l'histoire se répète, jusqu’au jour où Lapin file droit vers la petite clairière !
Une histoire réconfortante, bienveillante et une pointe d'humour !
+ 4 ans.

L'humanité ne tient finalement pas à grand chose. Ici, en l'occurence, elle a bien pris l'eau. Au sens propre comme au sens figuré. Les eaux ont monté et ce qu'il reste de l'humanité vit à présent tant bien que mal à bord de bateaux. Là où ça se corse, c'est que le seul livre rescapé de l'apocalypse maritime est le livre de Nathan, un livre absolument raté et refusé à l'époque par son éditeur. Pourtant, ce livre va devenir le texte fondateur d'une humanité sérieusement bancale...

Un texte baroque et bourré d'humour, des personnages complètement escrocs, un narrateur totalement espiègle: une lecture jubilatoire!

En 1969, James Blish imagine New York face aux conséquences du changement climatique: montée des eaux, déferlement des déchets, mutation des corps, air irrespirable.

Face aux menaces écologiques, l'auteur met en scène une galerie de personnages incapables de prendre la mesure des ravages accomplis par leur espèce et une société qui s'enferme dans une fuite en avant au moment où l'humanité atteint le point ultime de sa propre éradication.

L'aventure c'est sérieux, tragique et héroïque. Mais elle est aussi vécue par les hommes qui sont, eux, un peu comme nous tous : parfois un peu faibles, un peu fous, assez drôles quand on y regarde de près. N'empêche, ce livre est le récit de l'enquête sur une aventure assez terrifiante : la conquête du passage du Nord-Ouest. Enfin, la conquête, c'est difficile à dire, disons plutôt la recherche d'un fantôme. Par des hommes et peut-être par d'autres fantômes. On ne sait pas toujours très bien, nous-mêmes, si nos explorations intimes sont faites de rationnel ou d'autre chose. Surtout quand l'amour et l'ambition s'en mêlent. En tous cas, les héros sont sûrement autre chose que la statue qu'on leur dresse.
Avec beaucoup d'humour, l'auteur nous entraîne dans une aventure à la Jules Verne, tempérée d'une satire à la Dickens.

Entre une falaise ocre et deux hommes, un étang, des palourdes et une centrale hydroélectrique qui pollue à l'eau douce (curieux de polluer avec quelque chose de propre), une femme qui n'en mène pas large peut-être, qui reste loin de la haute mer, sait ce qu'elle veut. Elle veut la vie, même si vivre, c'est forcément mourir.